Association pour le Developpement de Dialaka
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L'association pour le développement de DIALAKA (A.D.D.) est une association loi 1901, fondée le 21 juin 1989 à Paris. Association à but non lucratif, l'A.D.D. a pour but de créer les des infrastructures nécessaires au développement de DIALAKA. Les ressources dont disposent L'A.D.D. pour mener à bien cette tâche proviennent des cotisations versées par ses membres, les subventions que peuvent lui accorder l'Etat, les collectivités locales ( régions, département, communes ). Situé en zone sahélienne , DIALAKA et toute cette région du MALI ont souffert et continuent de souffrir de problèmes d'eau.
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L'un des principaux objectifs de notre association est de contribuer à résoudre ces problèmes d'eau, en vue de favoriser le développement de notre région et par la même occasion fixer les populations, car cette région du MALI connaît un fort taux d'émigration. Plusieurs actions ont déjà été menées dans ce sens : forage de puits et installation de pompes, construction d'un barrage en association avec la commune de MONTREUIL (France). Notre projet actuel est la construction d'un château d'eau et la réalisation d'un réseau d'adduction d'eau potable. Le tableau qui suit montre certaines réalisations de l'A.D.D. |
Réalisation | Coût Total | ||
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1999 |
Forage
profond à haut débit |
64 900
FF. |
(30%) |
1998 |
Etude projet
AEP-Dialaka |
16 104
FF. |
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1996 | groupe électrogène | 49 000 FF. | |
1995 |
groupes
électrogène et aménagement local |
137 100
FF. |
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1993 | Construction contre-puits | 93 287 FF. | |
1992 | Forages et pompes | 195832 FF. | |
1987 | Magasin coopératif | 178 000 FF. | |
Immigration malienne en France et associations d’immigrés maliens | ||
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Depuis le début des années soixantes, s’est établi un fort courant d’émigration depuis le MALI et plus particulièrement la région de KAYES à destination de la France. C’est ainsi que progressivement s’est constituée une importante communauté de travailleurs immigrés maliens établis en France. Au début de la période d’immigration, ces travailleurs immigrés maliens venaient sans leur famille et ne s’établissaient pas définitivement en France. Le salaire gagné en France était en grande partie envoyé à la famille ( au sens large ) restée au pays pour subvenir aux besoins courants ( nourriture, habillement ). Au bout de quelques années de présence en France, ils retournaient définitivement au pays et un jeune frère, cousin ou neveu prenait la relève. A partir du début des années quatre-vingt, le gouvernement français a assoupli les conditions du regroupement familiale en même temps qu’il lançait la politique d’intégration. C’est ainsi que de nombreux travailleurs immigrés maliens ont pu faire venir leurs épouses et enfants. |
Le retour de ces travailleurs qui ont maintenant des enfants scolarisés en France est devenu moins probable. En même temps, dans cette période, il y a eu une prise de conscience au sein de la communauté immigrée malienne que l’envoi d’argent aux parents restés sur place était une tâche sans fin. En effet, l’argent envoyé était aussitôt dépensé et il fallait sans cesse recommencer. Pour briser ce cercle infernal, le mieux était de se constituer en association et contribuer à la réalisation d’infrastructures permettant aux populations locales de subvenir eux mêmes à leur propres besoins. C’est ainsi que depuis quelques années, nous assistons une explosions de micro projets réalisés au MALI, notamment dans la région de KAYES, à l’initiatives des associations d’immigrés ( eau, agriculture, barrages, dispensaires etc ). Tout cela créer un tissu économique qui pourra contribuer au développement du MALI. |
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